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"Quand il y a un enfant en danger, il faut prendre toutes les mesures."

-Maître Llorente, avocat d'Éric P.

La justice s'est injustement acharnée pendant un an sur un enseignant injustement accusé du viol d’une élève de Genlis (21) malgré les preuves irréfutables de son innocence :

- Deux sur le même poste, il a été accompagné en permanence d’une collègue le jour des faits supposés.

- Le sperme d'un membre de la famille ayant été retrouvé sur la culotte devrait légitimement induire une nouvelle instruction et permettre le rejet du chef d'accusation.

Comment ne pas émettre des doutes sur le bienfondé de confier l'enquête aux gendarmes de la brigade de proximité alors que la plaignante est une des gendarmes de ce même secteur ?

Pendant que la petite est toujours en danger, le véritable agresseur n'est pas inquiété par la justice.

Nous demandons donc que la justice élargisse ses investigations au vu des éléments recueillis par l'enquête.

Bien que la Cour d’Appel de Dijon ait levée la mise en examen d'Eric, reconnaissant par là son innocence, il a besoin de votre soutien pour que toute la vérité éclate enfin et pour obtenir un non-lieu définitif.

Retrouvez le comité sur les réseaux sociaux :

Côte d’Or : La mise en examen d'un instituteur soupçonné d’avoir violé une fillette de 4 ans a été levée

Publié le 15/11/2017
Source : 20 minutes

Eric P., un instituteur de 43 ans soupçonné d’avoir violé l'une de ses élèves, clamait son innocence depuis un an. Il a été entendu par la justice…


Illustration palais de justice, Tribunal de Lyon, le 15 novembre 2012. CYRIL VILLEMAIN/20 MINUTES — C. VILLEMAIN/20 MINUTES
C’est la fin d’une longue descente aux enfers pour Eric P. En novembre 2016, cet instituteur de Genlis (Côte d’Or) était mis en examen pour le viol d’une de ses élèves âgée de 4 ans. Depuis, l’homme de 43 ans n’a cessé de clamer son innocence.

Ce mercredi 15 novembre, la justice a levé sa mise en examen en raison de « l’effondrement des charges à l’encontre du mis en cause », rapporte Le Parisien. N’ayant plus d’éléments « graves et concordants » contre lui, les magistrats ont décidé de le placer sous le statut de témoin assisté.

Des éléments troublants

Tout est parti du témoignage d’une petite fille. Le 14 novembre 2016, l’écolière confie que « le maître » lui aurait « gratté son kiki ». La vie d’Eric P., son enseignant, bascule. Le quadragénaire est immédiatement placé en garde à vue puis mis en examen et placé en détention provisoire pour « viol » et « atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans par personne ayant autorité ». Cet instituteur remplaçant, sans aucune mention à son casier judiciaire, est aussi suspendu par l’Education nationale.

Pourtant, dès le début de l’enquête, plusieurs éléments viennent semer le doute. En effet, ce jour-là, Eric P. était accompagné par une collègue pour encadrer les enfants. Selon cette institutrice, il n’aurait été seul avec les élèves que cinq minutes. La directrice a également fait part de ses doutes : « Je ne vois pas de créneau propice à ce genre d’acte ».

Un membre de la famille de la victime soupçonné

Fin mars, un expert découvre une tache de sperme sur la culotte de la petite fille. Après analyse, il se trouve que l’ADN présent correspond à celui d’un membre de la famille de l’enfant. « C’est une bombe. L’expert a également décelé une trace de sang au même endroit. Le saignement est contemporain au viol. On a la preuve scientifique de l’innocence de mon client », a alors martelé maître Claude Llorente, l’avocat de l’instituteur. Lors de son audition, le proche de la petite fille a nié les faits, évoquant un « transfert secondaire » de son sperme sur la culotte en raison d’un mélange de vêtement.

« Nous attendons désormais qu’il bénéficie d’un non-lieu »

Malgré ce nouvel élément, Eric P. a dû attendre de long mois avant de voir sa mise en examen levée. « Cette décision de la cour d’appel est psychologiquement très importante pour mon client, se félicite l’avocat. Mais nous attendons désormais qu’il bénéficie d’un non-lieu. Et surtout que le véritable auteur du crime soit appréhendé ».

Les enquêteurs poursuivent leur travail, le membre de la famille pourrait être à nouveau entendu rapidement.

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