Accéder au contenu principal
"Quand il y a un enfant en danger, il faut prendre toutes les mesures."

-Maître Llorente, avocat d'Éric P.

La justice s'est injustement acharnée pendant un an sur un enseignant injustement accusé du viol d’une élève de Genlis (21) malgré les preuves irréfutables de son innocence :

- Deux sur le même poste, il a été accompagné en permanence d’une collègue le jour des faits supposés.

- Le sperme d'un membre de la famille ayant été retrouvé sur la culotte devrait légitimement induire une nouvelle instruction et permettre le rejet du chef d'accusation.

Comment ne pas émettre des doutes sur le bienfondé de confier l'enquête aux gendarmes de la brigade de proximité alors que la plaignante est une des gendarmes de ce même secteur ?

Pendant que la petite est toujours en danger, le véritable agresseur n'est pas inquiété par la justice.

Nous demandons donc que la justice élargisse ses investigations au vu des éléments recueillis par l'enquête.

Bien que la Cour d’Appel de Dijon ait levée la mise en examen d'Eric, reconnaissant par là son innocence, il a besoin de votre soutien pour que toute la vérité éclate enfin et pour obtenir un non-lieu définitif.

Retrouvez le comité sur les réseaux sociaux :

Accusé à tort de viol sur une fillette, un instituteur raconte son cauchemar

Diffusé le 09/03/2021

Source : Europe 1



Eric Peclet, un instituteur accusé à tort du viol d’une fillette de 4 ans à Genlis en novembre 2016, devrait enfin être mis complètement hors de cause par la justice grâce à l'ADN. Cette dernière s'orientant vers un non-lieu faute d'avoir été en mesure de trouver le coupable. Un soulagement mais aussi un nouveau coup dur que l'instituteur raconte au micro d'Europe 1.

TÉMOIGNAGE

Un instituteur accusé à tort du viol d’une fillette de 4 ans à Genlis en novembre 2016 devrait enfin être mis complètement hors de cause par la justice. Après plus de quatre ans d’enquête, la juge d’instruction chargée de l’information judiciaire a estimé que les investigations devaient se terminer. S'il est certain que la fillette a été violée, son agresseur n'a toujours pas été identifié. La justice se dirige donc vers un non-lieu, qui est à la fois un soulagement et un nouveau coup dur pour Eric Peclet, l'instituteur un temps mis en cause.

Je suis tout de suite envoyé en prison avec l'étiquette de pédophile
Après avoir été désigné par la petite fille comme son agresseur, cet ancien instituteur de maternelle va passer quatre mois en détention provisoire, avant d'être disculpé. "Malgré les témoignages qui m'innocentait dès le départ, je suis tout de suite mis en examen", raconte-t-il au micro d'Europe 1. "Je suis tout de suite envoyé en prison avec l'étiquette de pédophile. C'est vraiment le basculement dans un cauchemar." Eric Peclet restera détenu du 17 novembre 2016, jusqu'au 24 mars 2017, avant qu'une analyse ADN détermine que le sperme retrouvé dans la culotte de la victime n'est pas le sien.

C'est quand même un dossier qui porte mon nom
Passé en novembre de la même année sous le statut de témoin assisté, sans aucune charge contre lui, Eric Peclet déplore "rester lié à cette affaire malgré [lui]. C'est quand même un dossier qui porte mon nom." Mais plus de quatre ans après le début du cauchemar, alors que la justice s'apprête à refermer le dossier, l'instituteur regrette de ne toujours pas connaître le nom de l'agresseur de la petite fille. Car si la piste d'un viol familial a un temps été évoquée, et que trois personnes ont été placées en garde à vue, elles ont toutes été relâchées. Aucun autre suspect n'a par ailleurs été mis en examen.

De son côté, Eric Peclet a réintégré l'Education nationale et y occupe un poste de conseiller en numérique éducatif. Il ne veut plus être au contact d'enfants, de peur d'être rattrapé par cette affaire. Car le cauchemar judiciaire à beau prendre fin, la vie d'Eric Peclet, elle, restera bouleversée à jamais.

Par Marion Dubreuil, édité par Ugo Pascolo

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le résumé des faits

Mis à jour le 08/07/2017 Plainte pour viol Le jeudi 17 novembre 2016, une plainte est déposée contre Éric P. pour viol dans le cadre de ses fonctions d’enseignant dans une école maternelle de Côte d’Or. La victime, la petite Julie*, vient d’avoir 4 ans la veille du dépôt de plainte. Elle présente des traces d’agression sexuelle, et désigne spontanément l’enseignant, selon sa mère. L’agression se serait déroulée le lundi 14 novembre, jour où le père découvre des traces de sang dans la culotte de sa fille lors de la douche du soir. Éric P. est interpellé et placé immédiatement en garde à vue le jeudi 17 novembre. Celle-ci sera prolongée. Éric P. nie en bloc les accusations. Il est placé en détention provisoire à la Maison d’Arrêt de Dijon le samedi 19 novembre. Il en ressortira plus de 4 mois plus tard, le vendredi 24 mars. Un viol à l’école maternelle : est-ce possible ? Impossible. Ce lundi 14 novembre, Éric P. n’est pas seul sur le poste de professeur au sein de l...

La cour d'appel de Dijon lève la mise en examen d'un instituteur de Genlis suspecté du viol d'une fillette

Publié le 15/11/2017 Source :  France Bleu L'instituteur de Genlis mis en cause pour le viol d’une élève de maternelle de 4 ans © Maxppp - Stéphane Rak La cour d'appel de Dijon a décidé ce mercredi de lever la mise en examen d'un instituteur de Genlis, suspecté de viol sur une fillette de 4 ans. Cet homme de 43 ans, qui nie les faits, a été placé sous le statut de témoin assisté. L'affaire avait fait grand bruit à Genlis et même un peu partout en France. Éric P., cet instituteur remplaçant de 43 ans, accusé de viol par une fillette de 4 ans de l'école de la Chenaie le 14 novembre 2016 vient de voir sa mise en examen levée par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon. Il obtient ce que son avocat, maître Claude Llorente, avait demandé à l'audience mi-octobre, à savoir: le statut de témoin assisté. Une première victoire pour cet enseignant, marié et père de famille. Car en clair, explique son conseil "cela signifie qu...

Affaire Peclet : une alerte pour protéger la fillette

Publié le 28/09/2019 Source : Le Bien Public « Cela fait plus de deux ans que j’aurais dû bénéficier d’un non-lieu » Deux rapports d’experts communiqués par le juge d’instruction un an après qu’ils ont été rendus, un avis de la chambre de l’instruction recommandant une morpho-analyse (1 ) des taches non suivi, un collectif qui interpelle les pouvoirs publics… Dans l’affaire du viol d’une fillette à Genlis, rien n’est simple et ne semble bouger depuis plusieurs mois. Le cas du viol d’une fillette à Genlis est toujours nommé, de manière informelle, “l’affaire Peclet”, du nom de l’instituteur désigné dans un premier temps comme l’agresseur présumé par l’enfant de 4 ans au moment des faits. Malgré un test ADN pointant du doigt la lignée paternelle de la victime, malgré la levée de sa mise en examen, l’instruction semble interminable pour celui qui crie son innocence. Pour le moment, il reste sous le statut ambigu de témo...

Viol d'une petite fille à Genlis : les analyses relancent l'enquête

France Bleu Bourgogne et France Bleu L'instituteur est toujours mis en examen. © Maxppp - DR  Un instituteur de Genlis est mis en examen, suspecté de viol sur une de ses élèves, une fillette de 4 ans. La procureur de Dijon vient de confirmer que des traces de sperme retrouvés sur la culotte de la petite fille ne correspondent pas à l'instituteur, mais à un membre de la famille de l'enfant. En novembre 2016, Éric, instituteur de 42 ans à Genlis, est désignée par la petite fille comme son agresseur. Un examen médical confirme que l'enfant a été violée. L'instituteur nie les faits. Immédiatement, l'Éducation nationale le suspend et bloque son salaire. Pendant quatre mois, Éric reste en détention. Son épouse, qui ne peut plus payer le loyer, doit déménager avec leurs enfants chez un membre de la famille. Les analyses changent la donne Le 24 mars, Éric est libéré sous contrôle judiciaire [s...

Côte d’Or : La mise en examen d'un instituteur soupçonné d’avoir violé une fillette de 4 ans a été levée

Publié le 15/11/2017 Source :  20 minutes Eric P., un instituteur de 43 ans soupçonné d’avoir violé l'une de ses élèves, clamait son innocence depuis un an. Il a été entendu par la justice… Illustration palais de justice, Tribunal de Lyon, le 15 novembre 2012. CYRIL VILLEMAIN/20 MINUTES — C. VILLEMAIN/20 MINUTES C’est la fin d’une longue descente aux enfers pour Eric P. En novembre 2016, cet instituteur de Genlis (Côte d’Or) était mis en examen pour le viol d’une de ses élèves âgée de 4 ans. Depuis, l’homme de 43 ans n’a cessé de clamer son innocence. Ce mercredi 15 novembre, la justice a levé sa mise en examen en raison de « l’effondrement des charges à l’encontre du mis en cause », rapporte Le Parisien. N’ayant plus d’éléments « graves et concordants » contre lui, les magistrats ont décidé de le placer sous le statut de témoin assisté. Des éléments troublants Tout est parti du témoignage d’une petite fille. Le 14 novembre 2016, l’écolière confie que « le maître...