Diffusé le 24/03/2021
Source : France Bleu Bourgogne Franche ComtéAlors que l'instruction semble close dans l'enquête sur le viol d'une fillette à Genlis en novembre 2016, et qu'aucun coupable ne semble avoir été trouvé, le collectif "Droits des femmes 21" écrit au Procureur et au Sécrétaire d'Etat en charge de l'enfance et des familles. Il redoute un non-lieu.
Pas de suspect malgré des traces ADN retrouvées
Dans cette lettre, ses auteures interpellent le patron de la justice à Dijon et le représentant du gouvernement après avoir appris la fin de l'instruction dans cette sordide affaire qui remonte au 14 novembre 2016 à Genlis. Elles se disent "stupéfait.e.s" qu’une telle décision ait été prise,
sans aucune mise en examen, malgré les éléments révélés par le Procureur de la République lui-même, puis par de très nombreux médias locaux et nationaux, les preuves du viol se doublant d’une possibilité scientifique d’identifier l’auteur.
Quelle protection pour la petite victime ?
Le collectif rappelle également', au moment où la parole se libère autour des violences sexuelles commises sur les mineur.e.s, "que tous les récits des victimes d’inceste ou de pédocriminalité actuellement révélés montrent des traumatismes sévères et _la souffrance de ces enfants_, même devenus adultes". Anne-Lise David, Françoise Heurtaux et Marie Vindy estiment que la justice se doit de protéger les enfants victimes."Nous tremblons devant la possibilité que ce crime particulièrement grave ne débouche sur cette terrible décision de « non-lieu », actant que rien de ce qui a été vécu par la petite victime n’ait vraiment été reconnu, sans identification du coupable." conclu le Collectif Droits des Femmes 21.
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