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"Quand il y a un enfant en danger, il faut prendre toutes les mesures."

-Maître Llorente, avocat d'Éric P.

La justice s'est injustement acharnée pendant un an sur un enseignant injustement accusé du viol d’une élève de Genlis (21) malgré les preuves irréfutables de son innocence :

- Deux sur le même poste, il a été accompagné en permanence d’une collègue le jour des faits supposés.

- Le sperme d'un membre de la famille ayant été retrouvé sur la culotte devrait légitimement induire une nouvelle instruction et permettre le rejet du chef d'accusation.

Comment ne pas émettre des doutes sur le bienfondé de confier l'enquête aux gendarmes de la brigade de proximité alors que la plaignante est une des gendarmes de ce même secteur ?

Pendant que la petite est toujours en danger, le véritable agresseur n'est pas inquiété par la justice.

Nous demandons donc que la justice élargisse ses investigations au vu des éléments recueillis par l'enquête.

Bien que la Cour d’Appel de Dijon ait levée la mise en examen d'Eric, reconnaissant par là son innocence, il a besoin de votre soutien pour que toute la vérité éclate enfin et pour obtenir un non-lieu définitif.

Retrouvez le comité sur les réseaux sociaux :

Genlis : l'instituteur accusé du viol d'une fillette est-il victime d'une erreur judiciaire ?

Article publié le 11/10/2017
Source : France3-régions

Il y a près d’un an, un instituteur remplaçant d’une école maternelle a été accusé de viol sur l'une de ses élèves âgée de 4 ans. Mais, au vu de plusieurs éléments troublants, de nombreuses voix (dont celle de La Voix de l’enfant) s’élèvent pour que le dossier soit réexaminé.

On ne vit plus avec ma famille. On survit.
Eric, professeur des écoles, faisait un remplacement à l'école maternelle de la Chênaie à Genlis, en Côte-d’Or, quand "une fillette âgée de 4 ans a révélé à sa famille, mi-novembre 2016, avoir été victime d'attouchements" de sa part.

L’enseignant a été mis en examen et emprisonné pendant quatre mois, avant d’être remis en liberté.
Ce père de 4 enfants, qui n’a jamais eu affaire à la justice, s’est toujours dit innocent.
"On ne vit plus avec ma famille. On survit et on attend de passer à autre chose et on espère réussir à passer à autre chose quand tout sera fini", déclare Eric qui se dit victime d'une erreur judiciaire.

Plusieurs éléments troublants apparaissent dans le dossier.
Ainsi, une expertise scientifique a révélé la présence de sperme dans la tâche de sang trouvée dans la culotte de la fillette. Mais, l’ADN identifié n'est pas celui de l'instituteur, c’est celui d'un membre de la famille de l’enfant.






Il est important que l’instruction aille beaucoup plus loin.
La fédération "La Voix de l'Enfant" (qui regroupe 80 associations intervenant dans 101 pays pour défendre les intérêts d’enfants victimes de violence) demande que le dossier soit réexaminé. "Au regard de ce que dit la fillette, on lit qu’il y a des mots qui sont induits, que la petite reprend, que la petite ne dit pas clairement", indique Martine Brousse, présidente de "La Voix de l'Enfant".

"Il est important que l’instruction aille beaucoup plus loin, reprenne tous les éléments, dont cette audition de l’enfant. Mais qu’il y ait aussi une recherche qui aille au-delà de celle qui vise uniquement l’instituteur", ajoute-t-elle.


Le parquet de Dijon assure qu'il suit de très près cette  affaire, que des investigations sont toujours en cours et qu’elles ne se focalisent pas uniquement sur la piste de l'instituteur.

Le témoignage intégral de l'instituteur accusé du viol d'une fillette

On est salis par cette affaire

Un comité (regroupant des instituteurs et des parents d'élèves) s’est constitué pour soutenir l’instituteur et sa famille.
"On est salis par cette affaire. Je me sens salie moi aussi… Ils veulent nous détruire, mais ils n’y arriveront pas. Ils n’arriveront pas à enlever l’amour que j’ai pour mon mari et pour nos enfants. Il faut qu’on soit forts", déclare l’épouse de l’instituteur.

Eric se rendra à la cour d'appel de Dijon jeudi 12 octobre 2017. Il demandera une nouvelle fois à la justice la levée de sa mise en examen pour obtenir le statut de témoin assisté.


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Chers soutiens, Je profite de cette nouvelle année qui commence pour vous souhaiter une très bonne année 2020 et pour vous donner quelques nouvelles. Cela fait en effet un certain temps que je ne vous ai pas tenu informé et il n’y a, hélas, pas grand-chose à dire. Officiellement, les investigations continuent. Concrètement, il n’y aura jamais d’éléments plus fort que ceux qui existent déjà dans le dossier et qui avaient conduit à des gardes à vue en décembre 2018. Comme vous le savez sans doute, ces gardes à vue n’ont abouti à aucune mise en examen et il ne fait désormais plus aucun doute que le juge d’instruction ne bougera pas dans ce dossier. Tout courrier au ministère ou au défenseur des droits aboutissent à la même réponse : dans une instruction en cours, personne ne peut interférer. Un juge peut donc faire absolument tout ce qu’il veut : envoyer en prison une personne sans aucun élément tout autant que laisser un violeur identifié par son sperme auprès de sa victime. Non. Per...

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