"Quand il y a un enfant en danger, il faut prendre toutes les mesures."
-Maître Llorente, avocat d'Éric P.
La justice s'est injustement acharnée pendant un an sur un enseignant injustement accusé du viol d’une élève de Genlis (21) malgré les preuves irréfutables de son innocence :
- Deux sur le même poste, il a été accompagné en permanence d’une collègue le jour des faits supposés.
- Le sperme d'un membre de la famille ayant été retrouvé sur la culotte devrait légitimement induire une nouvelle instruction et permettre le rejet du chef d'accusation.
Comment ne pas émettre des doutes sur le bienfondé de confier l'enquête aux gendarmes de la brigade de proximité alors que la plaignante est une des gendarmes de ce même secteur ?
Pendant que la petite est toujours en danger, le véritable agresseur n'est pas inquiété par la justice.
Nous demandons donc que la justice élargisse ses investigations au vu des éléments recueillis par l'enquête.
Bien que la Cour d’Appel de Dijon ait levée la mise en examen d'Eric, reconnaissant par là son innocence, il a besoin de votre soutien pour que toute la vérité éclate enfin et pour obtenir un non-lieu définitif.
Retrouvez le comité sur les réseaux sociaux :
L'école du soupçon, les dérives de la lutte contre la pédophilie
Le film et le livre de Marie-Monique Robin s'intéressent aux dérives de la lutte contre la pédophilie notamment dans leurs conséquences sur le respect de la présomption d'innocence.
Après avoir toujours nié l’existence d’abuseurs sexuels dans ses rangs, l’Éducation nationale a opéré une volte-face au milieu des années 1990 : grâce aux militants de la protection de l’enfance, la pédophilie a enfin été dénoncée et poursuivie. Mais, sous l’effet de la pression médiatique, cette prise de conscience a conduit l’État à adopter un dispositif de contrôle inadapté, qui mine en profondeur l’ensemble du corps enseignant et qui, selon la journaliste, menacerait à terme l’équilibre même des enfants.
En effet, depuis l’adoption en août 1997 de la circulaire Royal, qui impose le signalement au procureur du moindre« fait » suspect, les accusations de pédophilie en milieu scolaire se sont multipliées. D’authentiques coupables ont été démasqués, mais des centaines d’innocents ont également vu leur vie brisée et les enseignants ont modifié en profondeur leurs comportements vis-à-vis des élèves, s’interdisant désormais le moindre contact physique.
En filigrane, l’enquête qui donne la parole à ces enseignants injustement accusés de pédophilie, propose une réflexion sur l’école et l’éducation, la relation des enfants à l’adulte et au corps de l’autre.
Je ne vais pas dire à mes étudiants : mettez un masque et maintenez une distance d'un mètre cinquante de vos gamins ! Sinon l'école est foutue, morte, sclérosée !
- Didier Jourdan
Quand vous amenez en classe verte des enfants qui n'ont pas vu maman depuis trois semaines et qui pleurent dans leur lit, il n'est pas question de leur faire un câlin ?! (...) mais enfin c'est de la maltraitance à enfant que de se comporter comme cela !
Ce film est aujourd'hui introuvable en DVD.
Date de diffusion : 2007
France 5, i m a g e & c o m p a g n i e
Durée : 52 minutes
Le livre
L'école du soupçon Les dérives de la lutte contre la pédophilie Marie-Monique ROBIN
L’affaire est entendue : pendant des décennies, des enseignants ont pu se livrer sur leurs élèves à des agressions sexuelles sans avoir grand-chose à craindre ni de la justice, acquise à l’idée de l’enfant affabulateur, ni de leur hiérarchie qui se contentait de les muter. Quand, le 26 août 1997, Ségolène Royal signe une circulaire ministérielle faisant injonction, sous peine de sanction, d’aviser « immédiatement et directement » le procureur de la République face à toute révélation d’un élève, elle cherche avant tout à en finir avec la culture du silence et de l’omerta longtemps dominante dans l’Éducation nationale. Les affaires de mœurs qui ne dépassaient pas jusque-là une vingtaine par an, s’envolent à 175 dans l’année qui suit.
Enfin, pourrait-on penser, l’Education nationale fait le nécessaire pour protéger les élèves et dénoncer ceux qui les agressent. Malheureusement, ce n’est pas si simple que cela. Car 73 % de l’ensemble de ces affaires ont finalement fait l’objet d’un classement sans suite, d’un non-lieu ou d’une relaxe (contre une moyenne de 5 % de relaxe, tous délits confondus). C’est que le soupçon s’est installé, le moindre geste devenant suspect. Personne n’est plus à l’abri d’un règlement de compte ou d’une rumeur malveillante. Et certains élèves ont compris que la meilleure façon de régler son compte à un enseignant, c’est de l’accuser d’agression sexuelle.
Ce sont des centaines de mini-Outreau qui ont eu lieu aux quatre coins de la France. Marie-Monique Robin nous en fait un récit pathétique et des plus hallucinants. Les adultes victimes de ces fausses allégations, en basculant dans la catégorie infamante du pédophile, ont subi de plein fouet les dérives d’une machine judiciaire qui en est arrivée à inverser la charge de la preuve et à remplacer la présomption d’innocence par la présomption de crédibilité de la parole de l’enfant. Jack Lang, devenu ministre de l’Éducation nationale, alerté par les enseignants d’éducation physique sur qui se sont mises à pleuvoir des dizaines de plaintes plus fantaisistes les unes que les autres, signe alors une nouvelle circulaire en appelant les responsables hiérarchiques à leur capacité de discernement (mais seulement pour les professeurs de sport).
Aujourd’hui, la circulaire Royal est toujours en vigueur, le ministère ayant toujours refusé d’en dresser un bilan. Nous sommes à la croisée de deux dérives : faire repasser la protection de l’enfant au second plan derrière les droits élémentaires des professionnels ou continuer à prendre le risque de traîner des innocents dans une terrible épreuve dont tous ne sont pas sortis vivants. Le plus inquiétant, c’est que la haute administration ait pu affirmer un moment qu’il valait mieux sacrifier neuf adultes innocents que de risquer de passer à côté d’un enfant victime. La société face à la monstruosité de la pédophilie n’a pas su éviter de réagir parfois d’une manière monstrueuse. Il est temps qu’elle redresse la barre.
Dossier réalisé par le Groupe d'Étude sur le Sexisme Mars 2011 Le présent dossier traite des fausses accusations d’abus sexuel : il ne met aucunement en cause l’existence d’abus réels, et la nécessité d’en confondre les auteurs. Les fausses accusations ne peuvent d’ailleurs trouver une crédibilité et prospérer que dans la mesure où existent ces abus réels : en 1996, c’est l’affaire du pédophile belge Dutroux qui a déclenché une vague de fausses accusations dans les pays d’Europe occidentale. Tous les mis en cause dont les noms sont cités ont été blanchis par la Justice ou par leurs accusatrices. 1. Les fausses accusations sont vieilles comme le monde De tous temps, des individus malveillants en ont faussement accusé d’autres de méfaits divers, pour régler leurs comptes sans risque : ce genre d’acte est individuel et indépendant du contexte social. Mais l’histoire connaît aussi, ponctuellement, des phénomènes de fausses accusations de masse. Elles atteignent ce niv
Diffusé le 12/01/2018 Source : BFM TV RMC a retrouvé Eric, enseignant accusé à tort de viol sur une fillette et innocenté il y a 2 mois. Il dénonce aujourd'hui l'inertie de la justice, alors que les soupçons pèsent maintenant sur le père de la fillette, qui vit sous le même toit et n'est toujours pas inquiété. Il avait été accusé à tort d’avoir violé une fillette de 4 ans en novembre 2016 et mis hors de cause il y a deux mois... c'est une histoire dont vous avait parlé RMC . Aujourd'hui, cet instituteur de Genlis (Côte-d'Or) dénonce l'inertie de la justice dans ce dossier. Selon lui, il est incompréhensible que l'enfant soit laissée sans protection alors que le principal suspect dans cette affaire est désormais… son père. Il s'insurge du fait qu'une personne sur laquelle pèsent des "présomptions scientifiques et factuelles" vive sous le même toit que la victime , et ne soit toujours pas visé par une information judiciaire.
Publié le 28/09/2019 Source : Le Bien Public « Cela fait plus de deux ans que j’aurais dû bénéficier d’un non-lieu » Deux rapports d’experts communiqués par le juge d’instruction un an après qu’ils ont été rendus, un avis de la chambre de l’instruction recommandant une morpho-analyse (1 ) des taches non suivi, un collectif qui interpelle les pouvoirs publics… Dans l’affaire du viol d’une fillette à Genlis, rien n’est simple et ne semble bouger depuis plusieurs mois. Le cas du viol d’une fillette à Genlis est toujours nommé, de manière informelle, “l’affaire Peclet”, du nom de l’instituteur désigné dans un premier temps comme l’agresseur présumé par l’enfant de 4 ans au moment des faits. Malgré un test ADN pointant du doigt la lignée paternelle de la victime, malgré la levée de sa mise en examen, l’instruction semble interminable pour celui qui crie son innocence. Pour le moment, il reste sous le statut ambigu de témoin assist
Publié le 15/11/2017 Source : France 3 National : 12/13 En Côte-d'Or, un professeur des écoles a été accusé de viol après qu'une fillette de quatre ans avait révélé avoir été victime d'attouchements sexuels. Ce mercredi 15 novembre, la cour d'appel de Dijon vient de lever sa mise en examen. Le sourire de la délivrance. Entouré de son épouse et de son avocat, Éric quitte la cour d'appel de Dijon (Côte-d'Or) sous le simple statut de témoin assisté. Une victoire : toutes les charges retenues contre lui sont tombées. Un an que l'enseignant dénonce une erreur judiciaire, depuis son interpellation pour le viol d'une de ses élèves de l'école maternelle de Genlis, en Côte-d'Or. Le principal suspect reste libre À l'époque, la petite fille de quatre ans identifie son professeur comme son agresseur. Il est mis en examen et incarcéré quatre mois. Mais des éléments vont semer le doute dans la tête des enquêteurs, notamment ces traces de sp
Mis à jour le 08/07/2017 Plainte pour viol Le jeudi 17 novembre 2016, une plainte est déposée contre Éric P. pour viol dans le cadre de ses fonctions d’enseignant dans une école maternelle de Côte d’Or. La victime, la petite Julie*, vient d’avoir 4 ans la veille du dépôt de plainte. Elle présente des traces d’agression sexuelle, et désigne spontanément l’enseignant, selon sa mère. L’agression se serait déroulée le lundi 14 novembre, jour où le père découvre des traces de sang dans la culotte de sa fille lors de la douche du soir. Éric P. est interpellé et placé immédiatement en garde à vue le jeudi 17 novembre. Celle-ci sera prolongée. Éric P. nie en bloc les accusations. Il est placé en détention provisoire à la Maison d’Arrêt de Dijon le samedi 19 novembre. Il en ressortira plus de 4 mois plus tard, le vendredi 24 mars. Un viol à l’école maternelle : est-ce possible ? Impossible. Ce lundi 14 novembre, Éric P. n’est pas seul sur le poste de professeur au sein de la cl