Bonjour chers soutiens,
Depuis qu'Éric Peclet n'est plus mis en examen, et placé
sous le statut de témoin assisté, lui et son avocat ne peuvent plus faire de
demande d'acte au juge d'instruction en charge de cette affaire. Ainsi, c'est
Éric qui a dût financer de sa poche le coût des 2000€ de cette expertise
indépendante. Heureusement qu'il a pu trouver jusqu'à présent les ressources
financières pour organiser sa défense, car vous imaginez bien que cette
nouvelle facture n'est pas la première. Il ne vaut mieux pas être un
justiciable pauvre et seul lorsque la Justice vous écrase de toute sa lourdeur
procédurale !
Ce nouveau rapport démontre, une fois encore, que le sperme
présent sur la culotte ensanglantée n'y a pas été déposé a posteriori,
par simple transfert dans le linge sale comme l'affirment les parents pour se
défendre, mais qu'il s'agit bien du fruit d'un ignoble viol extrêmement brutal.
Malgré cela, la Justice assume le fait que rien ne soit
opéré contre le véritable agresseur :
« Ce proche de la famille a-t-il déjà été entendu par la
police judiciaire ? demande la journaliste.
- Non. Pour l’instant, il n’y a pas de nouvelles auditions, interpellations ou
gardes à vue qui sont intervenues » répond le Procureur de la
République.
Toujours aussi stupéfiants, les services sociaux évaluent
(sous quelle pression ?) que la fillette ne serait pas en danger à la maison…
:
Le Procureur Éric Mathais déclare : « La chambre de
l’instruction a confirmé la désignation de l’administrateur ad hoc. La petite
fille a donc un avocat qui peut être différent de celui de ses parents. Par ailleurs,
j’avais saisi l’Aide sociale à l’enfance d’une demande d’investigation pour
vérifier s’il y avait un danger nécessitant éventuellement un placement de
l’enfant. Or, les éléments que j’ai reçus ne vont pas du tout dans ce sens. »
On peut facilement démolir cette évaluation avec les propos
de Maître Grimaud, formulés en mars dernier, dans lesquels elle révélait que, 7
mois après l'agression du 14 novembre 2016, la petite « a
encore des lésions au niveau de l’appareil génital, qu’elle a des hématomes sur
le corps, des excoriations, des blessures au niveau du visage. » Donc, on
a les preuves que cette enfant est encore maltraitée et violée par l'un de ses
parents.
Notre comité de soutien a été fondé pour soutenir Éric dans
son combat. Pour qu'il sorte blanchi, et que tout son malheur n'ait pas été
vain, il faut que le calvaire de cette petite fille s'arrête et le coupable
jugé et condamné. Cela devient insupportable de savoir que 2 ans après le
(premier) viol révélé à la Justice, la petite vit toujours le même calvaire.
Doit-on attendre un évènement plus dramatique encore ?
Que la Justice réagisse !
Cela fait 2 ans qu'Éric agit en se sens, épaulé par son
avocat et son comité de soutien.Cela fait 1 an que les associations de protection de l'enfance
alertent le Ministère de la Justice.
Mais, la Justice ne fait rien, rien du tout ! Quelle honte !
Lorsque le Procureur explique qu' « Il y a eu une
expertise qui a été lancée, toujours sur des questions d’ADN. Par respect du
secret de l’instruction, et comme l’expertise est toujours en cours, je ne peux
pas trop rentrer dans les détails. » il faut savoir, en réalité, qu'on en
est encore à traiter la demande des parents de mars 2018 pour compter le nombre
de spermatozoïdes dans l'éjaculat qui a inondé le pubis de l'enfant.
Quel est le sens de cette demande ? Est-elle pertinente et,
surtout, comment un juge peut-il s'en satisfaire depuis 8 mois maintenant ?
Le comité de soutien étudie une action, sous la forme
d'une manifestation, pour que la Justice fasse son travail et protège la
principale victime de cette affaire, toujours sous le joug de son agresseur
sexuel.
Nous vous tiendrons au courant si ce projet venait à être
adopté pour l'organiser collectivement en amont, diffuser l'information au
maximum de concitoyens et d'éventuelles associations et organisations
partenaire, et nous rassembler en grand nombre.
Pour la Vérité !
Pour cette fillette !
Pour Éric !