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"Quand il y a un enfant en danger, il faut prendre toutes les mesures."

-Maître Llorente, avocat d'Éric P.

La justice s'est injustement acharnée pendant un an sur un enseignant injustement accusé du viol d’une élève de Genlis (21) malgré les preuves irréfutables de son innocence :

- Deux sur le même poste, il a été accompagné en permanence d’une collègue le jour des faits supposés.

- Le sperme d'un membre de la famille ayant été retrouvé sur la culotte devrait légitimement induire une nouvelle instruction et permettre le rejet du chef d'accusation.

Comment ne pas émettre des doutes sur le bienfondé de confier l'enquête aux gendarmes de la brigade de proximité alors que la plaignante est une des gendarmes de ce même secteur ?

Pendant que la petite est toujours en danger, le véritable agresseur n'est pas inquiété par la justice.

Nous demandons donc que la justice élargisse ses investigations au vu des éléments recueillis par l'enquête.

Bien que la Cour d’Appel de Dijon ait levée la mise en examen d'Eric, reconnaissant par là son innocence, il a besoin de votre soutien pour que toute la vérité éclate enfin et pour obtenir un non-lieu définitif.

Retrouvez le comité sur les réseaux sociaux :

Encore un exemple d'une Justice négligente avec les enfants victimes d'agression sexuelle

Publié le 17/09/2018
Source: Le Bien Public

Fillette violée sous son toit : l'Etat condamné pour déni de justice

Karine J. était régulièrement livrée à un "ami" pédophile par ses parents. Elle accuse l'Etat de ne pas l'avoir assez protégé, malgré plusieurs signalements.




L'Etat a été condamné pour déni de justice ce lundi dans l'affaire de maltraitance de Karine J. qui a porté plainte pour faute lourde. Enfant, la jeune femme de désormais 21 ans a vécu un enfer.

Le tribunal de grande instance de Paris a jugé que l’action la jeune femme pour faute lourde était prescrite, mais a condamné l’agent judiciaire de l’Etat à lui verser 12 000 euros en réparation du préjudice subi au titre du déni de justice, et 3 000 euros pour les frais de justice.

Cette dernière était régulièrement livrée à un "ami" pédophile de ses parents qui la violait sous le toit familial, raconte Le Parisien.

Tant que j’étais chez mes parents, la seule chose dont j’avais envie, c’était de mourir. Chez eux, je n’ai jamais été heureuse. J’étais frappée, insultée…

Soutenue par sa tante qui l'a adoptée, elle a porté plainte contre l'État pour inaction, estimant que les services publics (sociaux, gendarmerie etc...) ne l'avaient pas assez protégé malgré une quinzaine de signalements.
Je voudrais simplement que la justice reconnaisse ses erreurs pour que le système change. S’il avait fonctionné normalement, je n’aurais jamais subi tout ça…
témoigne-t-elle dans le quotidien.

Ses parents, qui l’empêchaient de parler et la menaçaient, ont été condamnés à deux ans de prison avec sursis pour la mère et trois ans dont six mois ferme pour son époux. La mère de Karine J. avait déjà été condamnée à huit ans de prison pour avoir tué un précédent enfant de plus de 130 coups de couteau.
L'agresseur de 65 ans, lui, a été condamné à trente ans de réclusion criminelle en juillet dernier.

La justice dépassée

Dans un courrier auquel Europe 1 a pu avoir accès, le président du tribunal de Rennes a reconnu une défaillance et alerte sur de possibles récidives par manque de moyen.

Il pointe du doigt un "déficit important" de juges pour enfants dans sa juridiction face à une "une charge de travail insupportable".

"Ils travaillent sans relâche, presque toujours dans l’urgence absolue, parfois sans assistance de leur greffier, ils sont totalement investis dans leur profession. (...) Ils ont parfaitement conscience qu’ils ne peuvent, malgré l’intensité de leur engagement, éviter que des situations telles que celle qu’a connue Karine J. se reproduisent", regrette le magistrat.

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