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"Quand il y a un enfant en danger, il faut prendre toutes les mesures."

-Maître Llorente, avocat d'Éric P.

La justice s'est injustement acharnée pendant un an sur un enseignant injustement accusé du viol d’une élève de Genlis (21) malgré les preuves irréfutables de son innocence :

- Deux sur le même poste, il a été accompagné en permanence d’une collègue le jour des faits supposés.

- Le sperme d'un membre de la famille ayant été retrouvé sur la culotte devrait légitimement induire une nouvelle instruction et permettre le rejet du chef d'accusation.

Comment ne pas émettre des doutes sur le bienfondé de confier l'enquête aux gendarmes de la brigade de proximité alors que la plaignante est une des gendarmes de ce même secteur ?

Pendant que la petite est toujours en danger, le véritable agresseur n'est pas inquiété par la justice.

Nous demandons donc que la justice élargisse ses investigations au vu des éléments recueillis par l'enquête.

Bien que la Cour d’Appel de Dijon ait levée la mise en examen d'Eric, reconnaissant par là son innocence, il a besoin de votre soutien pour que toute la vérité éclate enfin et pour obtenir un non-lieu définitif.

Retrouvez le comité sur les réseaux sociaux :

Méprises

Diffusée le 25/01/2019
Source : France Culture


Un beau jour on est venu les chercher. Et tout a changé. Emeline, Eric et Khaled ont vu leur vie basculer d'un coup, après avoir été accusés de méfaits qu'ils n'avaient pas commis.

Cliquer ici pour écouter cette émission radio (à partir de 14 minutes et 20 secondes)


Un jour, Emeline et son compagnon découvrent qu’Owen, leur nouveau-né d’un mois, a une jambe très gonflée. Inquiets, ils l’emmènent à l’hôpital où on leur apprend que sa jambe est cassée.
Dès que nous sommes arrivés dans le service d’orthopédie, les infirmières nous ont parlé de maltraitance.
Alors que les parents clament leur innocence, le nouveau-né est placé. Commence une bataille judiciaire dont ils ne sortiront pas indemnes.
Ils nous ont privés de ses premiers mois de vie.
Eric est professeur des écoles. Il raconte comment, un jour, sa vie a basculé. Convoqué par le Rectorat, on lui annonce qu’il est accusé de viol sur un de ses élèves. Le cauchemar commence. Il est arrêté, placé en garde-à-vue puis envoyé en prison où il restera cent-vingt-neuf jours. Eric ne cesse de clamer son innocence.
Le monde s'est écroulé autour de moi. Je pensais qu'on ne pouvait pas aller en prison sans élément de preuve. Et en fait, si.
Khaled, alias Kiwi, travaille chez les marins pompiers du Rhône. En septembre 1995, alors qu'il attend sa petite amie à la gare Saint-Charles de Marseille, des policiers viennent contrôler ses papiers. L’un d’eux regarde rapidement sa carte d’identité, puis prend son talkie-walkie :
Pour eux j’étais Khaled Kelkal, un dangereux terroriste.
En quelques minutes, les policiers le mettent à terre, le rouent de coups, puis l’emmènent au commissariat. On le prend alors pour Khaled Kelkal, ennemi public numéro un, responsable quelques semaines plus tôt de l'attentat dans le métro à la station Saint Michel à Paris. A la fin de la journée, après un interrogatoire musclé de plusieurs heures, il est relâché.

Dans son quartier marseillais, on le surnommera longtemps "Kelkal". Vingt-trois ans après, l'histoire le fait rire jaune. Et plus personne ne l'appelle par son prénom. Maintenant c'est Kiwi.

Reportage : Clawdia Prolongeau
Réalisation : Clémence Gross

Merci à Emeline, Eric et Khaled. Merci aussi à Vanessa de l'association Adikia.

Chanson de fin : "Partir De Cero" par Ana Tijoux – Album : 1977 (2010).

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