Source : RTL
INVITÉ RTL - Éric, instituteur injustement accusé du viol d'une fillette de 4 ans, raconte le peu de soutien qu'il a reçu de la part de l'Éducation nationale.
Sa vie a basculé en novembre 2016. Injustement accusé du viol d'une de ses élèves âgée de 4 ans à Genlis (Côte-d'or), Éric a longtemps été traîné dans la boue. Mais grâce aux avancées récentes des enquêteurs - qui suspectent désormais un proche de la fillette - l'instituteur n'est plus mis en examen et a été réintégré dans l'Éducation nationale.
Mais tout n'est pas rose pour autant. Faute d'un non-lieu définitif rendu par la justice, Éric ne peut occuper qu'un poste provisoire dans un service administratif de l'Éducation nationale. Une institution qui ne l'a d'ailleurs pas épaulé pendant cette année et demie d'épreuves. "Dès que le soupçon est porté dans ce genre d'affaires, on n'est pas soutenu à un seul moment", confie Éric.
Et même lorsque les différentes expertises sont tombées, innocentant définitivement Éric, "les choses n'ont pas été pour autant extrêmement claires de la part de l'Éducation nationale". Encore aujourd'hui, l'administration refuse de l'aider à payer ses frais de justice - comme c'est normalement prévu - au "titre d'une faute personnelle".
"La confiance avec l'Éducation nationale n'est donc pas rétablie tout à fait", confie donc le père de famille qui reconnaît qu'il serait très compliqué pour lui d'enseigner à nouveau. "Je ne peux pas imaginer être dans une classe et me dire que je vais être parano, à me dire : 'est-ce qu'aujourd'hui un enfant va raconter une chose qui va faire basculer ma vie ?'", explique Éric.
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