Source : Le Bien Public
L’affaire de l’instituteur de Genlis a déjà fait couler beaucoup d’encre, et elle n’a toujours pas trouvé son épilogue. Éric Peclet, 42 ans, incarcéré en novembre 2016, durant quatre mois, pour le viol de l’une de ses élèves, suspendu de l’Éducation nationale, puis libéré lorsqu’une analyse de la culotte de la petite victime avait révélé la présence de sperme dont l’ADN était celui d’un proche, reste toujours sous statut de témoin assisté », après la levée de sa mise en examen en octobre. Les gendarmes ont, depuis, été déchargés de l’enquête, désormais confiée à la police judiciaire de Dijon.
On a appris, hier, qu’Éric Peclet a de nouveau rencontré la directrice académique, qui lui a annoncé qu’il reprendrait ses fonctions sur un poste administratif et provisoire tant qu’un non-lieu ne sera pas prononcé. Par ailleurs, l’instituteur s’est de nouveau adressé à la défenseure des droits des enfants, pour souligner « les risques encourus actuellement par l’enfant, qui demeurent entiers », et ses craintes que ce dossier crée une forme de jurisprudence : « plus l’inaction judiciaire perdurera, plus les possibilités d’impunité d’abuseurs d’enfants s’amplifieront ».